de Franz-Xaver Kroetz
par la Compagnie Post Partum
Mise en scène et scénographie : Olivier Jeannelle
Avec : Cécile Carles et Olivier Jeannelle
Machinerie : Jean Castellat | Lumières : Olivier Jeannelle | Son : Grangil | Costumes : Cécile Carles et Stéphanie Barutel
Représentations
- 10 – 14 mai 2016
- 16 – 27 Septembre 2014
Haute-Autriche
Il sont deux. Heinz et Anni. Vivant dans une province reculée du sud de l’Allemagne. Mariés depuis quelques années.
Petit couple moyen, modèle dirait-on. Leurs rêves sont le produit parfait d’une certaine iconographie télévisuelle du bonheur. Elle, imagine la nuit viennoise dans laquelle tournoient les robes des stars du petit écran. Lui, projette la taille de la piscine qu’ils contruiront dans leur futur jardin, ou envisage les options de l’hypothétique prochaine voiture du couple… Modestes employés de la même « boîte », leur existence voit alterner travail en semaine, et dimanche au cours duquel ils s’autorisent parfois une onéreuse (mais raisonnable) excursion vers quelques prestigieux sites touristiques. Car, bien sûr, tout se compte ! Surtout les plaisirs par définitions « inutiles ».
Malgré quelques tendances à la boisson au bar où il se rend le samedi avec ses amis pour d’interminables parties de quilles qu’elle ne goûte guère, leur vie semble devoir s’écouler paisiblement… C’était sans compter sur l’arrivée dans ce paysage d’un enfant, qu’elle désire et qu’il refuse. Les enjeux de chacun se déplacent. Des conflits sous-jacents,
trouvent avec l’annonce de cet enfant le terreau pour se cristalliser.
Avec Haute-Autriche, en 1973, Kroetz amorce une évolution dans sa production dramaturgique. Abandonnant les franges de la société, les personnages marginaux et les cas extrêmes, il décide de s’intéresser à «la moyenne des gens», il se met à la recherche d’une expression plus «politiquement et économiquement fondée».
Ces combats quotidiens, il les livre sous la forme d’une comédie noire. Le rire ici, s’immisce dans la précision de la réalité, dans la dureté des situations, dans le tragique de la vie sans perspectives.
Le rire ne condamne pas les personnages. Il permet de supporter l’insupportable, d’éclairer les rapports par une «distance», de porter un regard sur ce qui rend les actions grotesques ou pitoyables ou méprisables.
Lire la critique dans Le clou dans la planche
Liens
- Dossier de presse (Théâtre du Pavé, 2016)
- Dossier diffusion (Théâtre du Pavé, 2014)
- Présentation du Théâtre du Grand Rond

Cécile Carles et Olivier Jeannelle (photo: Katty Castellat)

Cécile Carles et Olivier Jeannelle (photo: Katty Castellat)

Cécile Carles et Olivier Jeannelle (photo: Katty Castellat)