D’après les monologues, sketches et chansons interprétés par Jacqueline Maillan
par la Compagnie de la Dame
Mis en scène par Hélène Sarrazin
Avec : Corinne Mariotto et Frédéric Schadoroff
Adaptation musicale : Frédéric Schadoroff | Création lumière : Julien Bony
Représentations
- 18 – 29 Août 2015, Toulouse, Théâtre du Grand Rond
- Janvier – Février 2015, Toulouse, Théâtre du Pavé
Il n’y a que Maillan qui m’aille
Prononcer le nom de Jacqueline Maillan devant ceux qui l’ont vue jouer provoque immédiatement un sourire, une réaction d’admiration, de joie. Une envie, un appétit de se la remémorer, de la rappeler.
« Jacqueline Maillan pouvait tout jouer, et d’ailleurs elle a tout joué, d’Anouilh aux Branquignols.»
Maillan, une grande dame comme un volcan, la démarche énergique, le clin d’oeil complice, le sourire narquois. Jamais vulgaire, toujours drôle, celle dont le seul nom a rempli les salles de théâtre sans relâche durant près de 40 ans… Celle qui savait aussi bien être l’interprète de Françoise Dorin ou de Chéreau… Maillan, une femme comme un immense éclat de rire qui n’en finit plus.
Un spectacle sur Jacqueline Maillan, sa vie, sa personnalité ?
Non. Mais un hommage à ce « personnage », l’évocation d’un style, d’une énergie de jeu – et, pourquoi pas, un clin d’oeil à une époque – au travers de textes courts, de sketches et de chansons qu’elle a interprétés.
Nous assumons un parti pris du divertissement pur, de la gaudriole, du pouêt-pouêt ! des plumes et des paillettes, du kitsch le plus joyeux …!
Pourquoi reprendre ces textes qui ne cherchent pas la profondeur, ces chansons qui sautent à pied joint, avec délices, dans le mauvais goût ?
En partie parce qu’ils ont été pour elle – et seront pour nous – le prétexte d’un jeu décomplexé, exubérant, jubilatoire.
Tout l’art de Jacqueline Maillan, qui est grand, est un art de métamorphose. Elle se transforme en un instant. Il entre une dame bourgeoise, et c’est une farceuse qui nous salue. Ce qu’elle dit, ce qu’elle chante est à la fois absurde, énorme et simple comme bonjour. Tout ce qu’elle fait est à la fois savant et impromptu. Elle enchaine, elle raconte, elle s’amuse et nous amuse. Elle nous prend à témoin.
Ce sont les lois du cabaret : être proche et imprévisible, amical et étranger.
Aujourd’hui seule en scène, elle nous montre de quoi le métier est fait.
La critique du Clou dans la planche
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Corinne Mariotto et Frédéric Schadoroff

Corinne Mariotto