daprès la trilogie de l‘Orestie d’Eschyle

Traduction de Florence Dupont, éditions de l’Arche

L’emetteur compagnie

Adaptation et Mise en scène de Laurent Pérez
Avec: François-Xavier Borrel, Roland Bourbon (Percussionniste), Agnès Claverie, Clémence Da Silva, Régis Goudot, Mathieu Hornain, Sylvie Maury, Laurent Pérez.

Scénographie : Camille Bouvier | Costumes : Alice Thomas | Création Lumière : Didier Glibert |  Création sonore et vidéo : Mathieu Hornain |

Co-Production : Théâtre de la Cité et théâtre Sorano, Toulouse

Durée: 2h

Spectacle accessible aux personnes sourdes et malentendantes

F-X Borrel © Romane Metaireau

Représentations:

« Le projet de création de L’Orestie est l’aboutissement d’un questionnement sur les déterminismes des jeunes candidats au Jihad.

Quel est le processus qui conduit un être à pouvoir renier l’humanité en soi – et en l’autre – au point de le rendre apte, par un renversement des valeurs, à assassiner demain ce qu’il y a de plus sacré au cœur de l’être ? A sacrifier la Vie, la sienne, comme celle d’autrui ? Quelle est la logique implacable qui s’emparant du désarroi de l’être pour y s’y enraciner, déverrouille les élans de ses pulsions suicidaires et/ou meurtrières ?

Marie José Mondzain affirme que « la conviction comme la conversion viennent combler un vide, saturer le site intime de la défaillance complète du sens et colmater par des mots, des images et des promesses un désastre de l’imaginaire collectif. »

Nous pensons comme elle.

Ceux que notre peur et notre conscience défaillante nous poussent à considérer comme des « Monstres » nous devons assumer aujourd’hui, pour sortir du déni, de les nommer nos enfants, nos sœurs ou nos frères.

En un mot, nos semblables.

L’Orestie nous plonge au cœur de cette humanité dont la possibilité de « déshumanisation » est le pendant inéluctable.

L’équipe artistique et technique réunie pour mener à bien ce projet transcende les « chapelles » de genre, de discipline et d’esthétique. Et faisant le pari de la parité au sein d’une diversité générationnelle,  se donne pour ambition de faire exister intensément ce chef d’oeuvre originel de notre histoire commune. » Laurent Pérez

« Raconter l’histoire d’un monde qui s’engendre dans la violence.

Entouré d’un bel équipage, Laurent Pérez aborde le lointain rivage des origines et prend le pari de dérouler le fil de la plus ancienne des trilogies antiques en une seule soirée…

Agamemnon, Les Choéphores, Les Euménides : la malédiction de toute une famille sur plusieurs générations. Un homme qui a sacrifié sa fille à ses projets de guerre ; une épouse qui attend le retour du roi, la vengeance chevillée au corps ; le sang versé ; le devoir d’un fils de venger le père ; la volonté fanatique de la fille aussi de faire périr la mère et son amant… Du cycle de l’horreur accompli jaillira la Folie.

Cette violence, cette folie, ce sont aussi les nôtres.

Il devrait être d’utilité publique de mettre en scène L’Orestie d’Eschyle au nom de notre humanité. »

Fanny Alvarez, Laurent Pérez. © Fanny Batier

La Presse en parle:

http://www.culturedeconfiture.fr/a-nos-atrides-lorestie-revisitee-au-sorano/?fbclid=IwAR373_Umb_7koPsPxd15nLnwDTmkSHJqW17cVzQSQLOZTQ_yZIpaZcPLub4

https://www.ladepeche.fr/2019/03/14/la-folie-sanguinaire-des-personnages-des-atrides,8067623.php?fbclid=IwAR3a2H_G-VRhIP8FpVEj7WI16q7wyyIDfzP0IOM4WwNLfSLFYQDkLu2zmSA