de José Sanchis Sinisterra

Traduction de Ángeles Muñoz

Mise en scène de Olivier Jeannelle

Assistante à la mise en scène: Nathan Croquet

Avec: Denis Rey, Cécile Carles, Olivier Jeannelle

Lumière: Didier Glibert

Décor et accessoires: Camille Bouvier

Costumes: Alice Thomas

Musique & son: Aline Loustalot, Aurel Garcia

Administration: Loïc Mirouze

Diffusion: Et cie(s)

Durée: 1h20

Représentations:

La pièce emprunte son titre à la célèbre chanson des républicains espagnols et des brigades internationales, ¡Ay Carmela!, connue aussi sous le nom de El paso del Ebro.

Paulino et Carmela, un couple d’artistes de variétés parcourent le pays pendant la guerre civile espagnole, à la recherche de petits contrats pour survivre.

À la faveur d’un épais brouillard, ils traversent sans s’en apercevoir la ligne de front près de la petite ville de Belchite récemment « libérée » par les troupes de Franco et de Mussolini.

Réquisitionnés par les Franquistes, nos deux saltimbanques sont obligés de se produire devant un parterre de généraux victorieux, pour une « sympathique Soirée Artistique, Patriotique et Récréative ». Largement conçu par un capitaine fasciste italien, le spectacle se termine par un numéro destiné à humilier un groupe de miliciens des Brigades Internationales « invités » à assister à la représentation, avant leur mise à mort prévue le lendemain.

Pour sauver sa vie, Paulino est prêt à se soumettre aux ordres. Mais Carmela, émue par les jeunes condamnés, se révolte contre l’ignominie et entonne le fameux chant ¡Ay Carmela! Elle sera immédiatement exécutée sur scène !

La pièce est construite en une série de flash-back entre le soir de la représentation et les jours suivants. Par un procédé cher au théâtre, José Sanchis Sinisterra n’hésite pas à faire ressusciter les morts pour qu’ils viennent devant nous régler leurs derniers comptes.